Cette semaine, quelques redites et de nouvelles annonces dès plus inspirantes à Paris, en France et même aux Pays-Bas ! 

TIRAGE AU SORT DE L’EXPOSITION DE CET AUTOMNE AU CHÂTEAU JUSQU’AU 24 MARS 2019 !

ŒUVRES DE LA COLLECTION DU FRAC ÎLE-DE-FRANCE, LE CHÂTEAU / PARC CULTUREL DE RENTILLY - MICHEL CHARTIER

Le Frac Île-de-France poursuit sa démarche d’expérimentation liée à sa collection, en organisant à nouveau un tirage au sort pour déterminer l’exposition qui sera présentée à l’automne prochain (du 20 septembre au 22 décembre 2019) au Château de Rentilly.

À l’instar de l’exposition « L » présentée au Château de septembre 2018 à février 2019, une nouvelle exposition à partir de la collection du Frac sera tirée au sort, via un plugin sur le site internet du Frac. Ce tirage, proposé depuis le 5 mars et jusqu’au 24 mars 2019, permettra de choisir une lettre de l’alphabet qui déterminera le choix des artistes exposés. Comme c’était le cas pour « L », tous les artistes présents dans la collection dont le nom commence par la lettre « gagnante » feront automatiquement partie de l’exposition et toutes leurs œuvres seront systématiquement présentées *.

Ce protocole, à la fois ludique et conceptuel, permet la présentation et la confrontation d’œuvres sous un jour totalement inédit et de les présenter en parfaite autonomie, détachées de toute thématique préexistante ou prédominante. Et c’est là le véritable but du jeu : donner à voir les œuvres de la collection pour ce qu’elles sont, sans présupposé ni parti pris, dans toute leur intégrité.

Pour Parler d'Elle un artiste une peinture à la galerie Exit art Contemporain jusqu'au 18 mai

© Guillaume Mary, Fleur et Volcan, huile et acrylique sur toile, 184x149 cm

L’exposition Pour Parler d’Elle tire son titre de l’envie de parler de peinture en lui laissant le soin de se présenter par elle-même.
18 artistes, 18 peintures, une polyphonie d’idées et d’énergies qui met l’accent sur la diversité et crée une relation intime entre la peinture et son spectateur.
Une exposition délibérément kaléidoscopique, entre narration et symbole, à travers une richesse de langages picturaux, de styles et de variations qui dialoguent les uns avec les autres …
Pour Parler d’Elle offre au public un moment de réflexion, et l’occasion de redécouvrir le caractère novateur et l’impact de la peinture sur la création contemporaine. 

Que la peinture soit morte est un adage obsolète.
Depuis quelques années maintenant, après les dématérialisations conceptuelles, la dissolution du signe dans les abstractions extrêmes, la disparition de la peinture et de la sculpture dans les installations, il existe un désir légitime de revenir à la peinture. Un désir de couleur, de forme, de message et d’émotion picturale.
Qu’elle soit à l’huile ou acrylique, figurative, abstraite, conceptuelle, sur toile ou métal ou sur les murs des rues, la peinture est bien vivante.
Si l’art en général est la manifestation d’un sentiment et d’une action qui sont liés au contexte historique, social et culturel, alors, dans notre société, la centralité et la vision systématique du chemin artistique sont érodées par les changements soudains et continus auxquels nous sommes confrontés. Ainsi l’actualité de l’art se caractérise par la multiplication des genres et des langages et par le flot d’expériences technologiques.
La peinture, Elle, assure alors un rôle de gardienne de la tradition mais aussi de révélatrice de la pensée contemporaine, capable de bouleverser pour innover.
La peinture, discipline artistique par excellence, a le mérite de rendre plus explicites toutes les intuitions humaines, de pouvoir saisir plus immédiatement la nature du phénomène émotionnel.
Dans l'expérience de la peinture, il y a le souffle de la liberté cérébrale, le moment où le rationnel cède la place à l'émotionnel, à cette pincée de folie qui rend l'homme si différent de l'ordinateur et le rend créatif.
Cet accrochage est donc comme une petite anthologie de la volonté de peindre qui traverse l’art contemporain.
Par le biais des artistes présentés, voici quelque mots du dictionnaire pictural contemporain : la séduction de la couleur avec Juliette Jouannais, l’habileté combinatoire des nouveaux territoires de Nicolas Kuligowski, la virtuosité narrative d’Alice Grenier-Nebout, la sublimation du geste dans les portraits d’Olivier Diaz de Zárate, l’ironie et la fantaisie d’Héctor Olguin et de Debens, la calligraphie raffinée de Guillaume Mary, l’évocation de la mémoire de Gil Bourget, la justesse photographique dans le travail à l’huile de Pascal Frament, l’élan visionnaire avec Christine Jean, la magie de l’évocation avec Raphaël Renaud, l’exploration des volumes avec les constructions de Carla Querejeta-Roca, la permanence de l’intime de Vicenta Valenciano, l’appel du non-dit d’Emilie Bazus, la fugacité de l’infini d’Anne Commet, la citation et le fragment de l’espiègle Christophe Goutal, l’ambition du rêve de Julie Susset, la spontanéité du trait de Chanoir. 

Une Partie de Campagne art contemporain au Château d’Esquelbecq, Nord les 8-9-10 juin 2019 à l'occasion de Rendez-vous aux jardins


Chaque année à l'occasion de Rendez-vous aux jardins*, le Château d'Esquelbecq célèbre l'art au jardin. Cette année "Une partie de Campagne" le rejoint le temps d'un long week-end pour un accrochage exceptionnel dans les intérieurs du Château. Quatorze galeries parisiennes, du Nord, de Belgique et de Suisse investiront le rez-de-chaussé tout juste réouvert au public.

Un appel à projets a également été lancé afin d'accueillir des oeuvres dans les extérieurs du domaine. Elles seront exposées à partir du 8 juin jusqu'en octobre.


L'art contemporain au service du patrimoine
 
Les bénéfices réalisés lors de cet événement seront dédiés à un projet de restauration sur le domaine. L’association des Amis du Château d’Esquelbecq remercie « Une Partie de Campagne » de venir épauler la renaissance de son patrimoine.

Le Château d'Esquelbecq, Nord© Stéphane Fedorowsky

Créé il y a 9 ans à l’initiative de Bernard Utudjian - Galerie Polaris-Paris - Une Partie de Campagne réunit chaque année, le temps d’un week-end, des galeries d'art contemporain dans le cadre champêtre de villages de France, loin du tumulte parisien.

Ainsi Locquirec, Saint-Emilion, Saint-Briac, Chassagne-Montrachet... ont accueilli successivement galeries, artistes, collectionneurs qui ont pu partager leurs passions avec les villageois et les visiteurs.

Pour cette édition 2019, l’art contemporain rencontre le patrimoine dans le cadre exceptionnel du Château d'Esquelbecq, Nord, à l'occasion  de Rendez vous aux Jardins*.

Johan Tamer-Morael, le propriétaire du Château d’Esquelbecq a entrepris de faire revivre la propriété familiale qui était fermée depuis plus de 30 ans.  Depuis 2017, il s’y consacre à plein temps, avec un ambitieux projet de restauration du château, des jardins mais aussi l'organisation d’événements culturels.

Acteur de l’art contemporain depuis une dizaine d’années, en tant que fondateur et directeur de Slick, la foire d’art contemporain parisienne, il connait bien les galeries et les artistes. C’est donc naturellement qu’il a proposé à « Une partie de Campagne » de s’installer le temps d’un week-end au château dans les intérieurs du rez-de-chaussée en cours de restauration.


Avec les galeries : 
 

 Cédric Bacqueville (France)
Alberta Pane (France, Italie)
Espace JB (Suisse)
In Situ Fabienne Leclerc (France)

Galerie Réjane Louin (France)
Galerie VMSP (Belgique)
Hopstreet Gallery (Belgique)
Galerie OSP (France)
Galerie Salle Principale (France)
Galerie Jacques Cerami (Belgique)
Galerie Anne Barrault (France)

Galerie LMNO (Belgique)
Galerie Polaris (France) 

En attendant "Une partie de Campagne"... Le Château d'Esquelbecq orgnanise sa deuxième édition des Journées des plantes du 20 au 22 avril

Avec une sélection de pépiniéristes et de producteurs de la région et de la Belgique toute proche. Des ateliers et des rencontres thématiques...
 
Manifestation organisée par l’association des amis du Château d’Esquelbecq et par le service culture de la CCHF (Communauté de communes des Hauts de Flandre). En partenariatvec la Mairie d’Esquelbecq et avec le soutien du Département du Nord et de la Région Hauts-de-France.

Ouverture samedi 8 et dimanche 9 : 13h – 19h - Lundi 10 : 11h – 17h

Tarifs : 
Entrée jardin : 5€
Entrée jardins + Château : 10€
Gratuite pour les enfants de moins de 12 ans
 
Les bénéfices réalisés lors de cet événement seront dédiés à un projet de restauration sur le domaine. L’association des Amis du Château d’Esquelbecq remercie « Une partie de Campagne » de venir épauler la renaissance du son patrimoine

Se rendre à Esquelbecq
En train : Gare d’Esquelbecq  (environ 2h depuis Paris)
En voiture : depuis Paris (265km) ou Lille (60km)
Rejoindre A25 sortie 15 Wormhout puis suivre Esquelbecq

Le Château se trouve  à 10mn à pied de la gare,  sur la place d’Esquelbecq.
 

Semaine du dessin (25 mars – 1er  avril 2019)

Dans le cadre de la Semaine du dessin, les musées de Paris etd'Île-de-France fêtent le dessin… l'occasion de découvrir l'exposition Génération en Révolution, dessins français du musée Fabre, 1770-1815, qui vient d'ouvrir ses portes au musée Cognacq-Jay, et jusqu'au 14 juillet 2019

Centrée sur le dessin, l’exposition présente un corpus de près d’une centaine de feuilles remarquables, réunissant des artistes tels que David, Fabre, Girodet, Vien, Fragonard ou encore Prud’hon : une génération d’artistes qui eurent trente ans pendant la Révolution française. Le système artistique dans lequel ils évoluaient jusqu'alors est totalement bouleversé. Comment s’adaptent-ils ? Quelques sont leurs prises de position et leurs stratégies ?

Les artistes sont amenés à repenser profondément leur pratique, leurs débouchés, mais encore les sujets traités ou les orientations stylistiques, entre néoclassicisme et préromantisme. Support intime par excellence, le dessin reflète la richesse et la diversité de cette période charnière. L’exposition réunit une sélection de 80 dessins exceptionnels, issus de la collection du musée Fabre de Montpellier. Cet ensemble unique de dessins du musée Fabre de Montpellier témoigne de cette accélération de l’Histoire, prélude à la modernité, est présenté pour la première fois à Paris.

Les Soirées Dessinées en résidence au musée

Le dimanche 31 mars (et un dimanche sur deux pendant toute la durée de l’exposition), le collectif d'artistes Les Soirées Dessinées propose un « work in progress » avec la réalisation d’une fresque murale en perpétuelle évolution, rebondissant sur les œuvres de l’exposition. 

Séances un dimanche sur deux, de 14h à 17h - accès libre.

Inspirée par les nombreuses représentations de lions des cavernes dans la grotte Chauvet – la moitié de celles connues dans tout l’art pariétal - l’exposition explore un sujet inédit : les relations que les hommes ont entretenues avec les félins au fil des âges et des continents à travers plus de 180 œuvres d’art exceptionnelles (objets sculptés et gravés, amulettes, céramiques, bustes ou masques…) issues de prestigieuses collections nationales et internationales.
Datée de 46 000 ans, la momie de lionceau congelée venant de Sibérie, république de Sakha, est présentée pour la première fois en France. Elle côtoie les animaux naturalisés tout droit arrivés des collections du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, tout comme les oeuvres exceptionnelles du musée du Louvre, du musée du quai Branly-Jacques Chirac, du musée Cernuschi à Paris ou du musée des Beaux-Arts de Lyon, mais aussi de la collection antique (Antikensammlung) et du musée ethnologique (Ethnologisches Museum) de Berlin…

 

"Hockney – Van Gogh. Les joies de la nature" au Musée van Gogh du 1er mars au 26 mai

Les paysages du Yorkshire aux couleurs acidulées de David Hockney (né en 1937), mondialement célèbres, constituent un pur spectacle visuel. Pour la première fois, le public va pouvoir les admirer aux Pays-Bas. L’exposition de grande ampleur « Hockney – Van Gogh. Les joies de la nature » met en évidence l’influence déterminante de Vincent van Gogh (1853-1890) sur le travail de Hockney. Point d’orgue de cette série de paysages, le chef-d’œuvre aux dimensions spectaculaires L’Arrivée du printemps à Woldgate, Est du Yorkshire (deux mille onze), composé de 32 toiles mesurant chacune 9,75 mètres de large et 3,66 mètres de haut. La présentation rassemble également des carnets de croquis, des vidéos, des « dessins photographiques » et une vingtaine de dessins grand format sur iPad, également présentés pour la première fois aux Pays-Bas. Spécialement pour l’événement, la photographe néerlandaise Rineke Dijkstra a réalisé un portrait du maître, aujourd’hui âgé de 81 ans. Axel Rüger, directeur du musée Van Gogh d’Amsterdam : « Hockney est un des artistes les plus inspirants de notre époque. Aucune exposition retraçant l'influence de Van Gogh sur son travail n'avait encore été organisée. C’est pour nous un très grand honneur que de pouvoir relever ce défi inédit ».

Retour dans le Yorkshire :
Dans les années 1990, Hockney quitte Los Angeles pour retourner vivre dans sa province natale du Yorkshire Wolds, en Grande-Bretagne, dont il entreprend de peindre le paysage caractéristique. Ses vues du Yorkshire révèlent une observation minutieuse des changements de saison et de la manière dont la lumière, l'espace et la nature interagissent et évoluent constamment. Ce sont ces grands formats aux couleurs vibrantes qui expriment le mieux, dans son œuvre, l’amour de la nature.

Ces toiles présentent une parenté évidente avec les paysages de Van Gogh, tels La Moisson (1888), Champ d’iris près d’Arles (1888) et Le jardin de l’hôpital Saint-Paul (« La chute des feuilles ») (1889). La stylisation des traits verticaux des troncs dans le tableau de Van Gogh se retrouve par exemple dans le tracé répétitif des troncs de L’Arrivée du printemps à Woldgate, Est du Yorkshire (deux mille onze).

« Tout le monde aime le printemps. Tout dans le paysage éclot et se dresse. Comme si la nature était en érection. »

David Hockney - L’admiration de Hockney pour Van Gogh :
Hockney évoquant Van Gogh : « Ses tableaux sont pleins de mouvement. Selon moi, si les gens aiment tant les peintures de Van Gogh c’est parce qu’on peut voir comment elles sont faites. Tous les coups de pinceau sont visibles, on peut voir exactement comment ils sont appliqués sur la toile. Si vous dessinez un seul brin d’herbe, vous en voyez toujours plus. Vous voyez alors les autres brins d’herbe ; vous continuez à en voir de plus en plus. Cela me fascine et cela fascinait aussi Van Gogh. Il possédait un regard cristallin. »

« Le monde est magnifique et coloré. La nature est prodigieuse. Van Gogh vénérait la nature. Regardez les tableaux de Van Gogh et vous verrez qu’il n’était pas seulement malheureux. Il y a toujours des raisons de déprimer dans la vie, mais il faut regarder le monde avec des yeux remplis de joie. »            

David Hockney - Une exposition unique :
« Hockney – Van Gogh. Les joies de la nature » met en lumière l’influence de Van Gogh sur l’œuvre de Hockney : deux peintres éprouvant une même fascination pour la nature, friands de couleurs vives et animés par un désir constant de s’émanciper de la perspective classique. Axel Ruger : « Les paysages monumentaux du Yorkshire sont placés au cœur du parcours, notamment L’Arrivée du printemps à Woldgate, Est du Yorkshire (deux mille onze), prêté par le Centre Pompidou, dans lequel le spectateur devient pour ainsi dire le personnage central d’une nature vidée de toute présence humaine. L’amour de la nature chez Hockney transparaît de manière particulièrement expressive dans ces paysages aux couleurs acidulées ; dans l’exposition, ils sont présentés en regard des paysages de Van Gogh ».

C’est pendant son séjour dans le Yorkshire que Hockney a pour la première fois expérimenté le dessin sur iPad. Le résultat est étourdissant. Vingt de ces dessins très achevés (sur une série qui en regroupe plus de 100) seront reproduits en grand format. Soit un ensemble de près 60 œuvres, dont deux séries d’aquarelles et de fusains, contenant chacune respectivement 36 et 25 aquarelles et fusains. Les visiteurs découvriront les carnets de croquis de Hockney et un certain nombre de feuilles autonomes qui trahissent clairement l’influence des dessins de Van Gogh. Mais aussi de magistrales vidéos des quatre saisons, des « dessins photographiques » récents et techniquement très ingénieux, de même que des aquarelles, des dessins en noir et blanc et des imprimés. Spécialement pour l’exposition « Hockney – Van Gogh. Les joies de la nature », la photographe néerlandaise Rineke Dijkstra a réalisé un portrait de Hockney qui a su saisir le regard attentif et ouvert sur le monde de l’artiste.

« Dave & Vince » :
« Hockney – Van Gogh. Les joies de la nature » est la première exposition monographique de grande ampleur consacrée à David Hockney aux Pays-Bas. Elle permettra de donner une image complète de toutes les techniques que l’artiste a utilisées au long de sa carrière. Toutes les œuvres sont présentées pour la première fois aux Pays-Bas. « Hockney – Van Gogh. Les joies de la nature » s’inscrit dans une série de présentations ayant pour ambition d’associer les œuvres de Van Gogh aux créations des nombreuses générations d’artistes qu’il a inspirées. Depuis 2014, le public a ainsi pu découvrir des expositions dédiées à Francis Bacon, Edvard Munch, Frank Auerbach, Willem de Kooning, Peter Doig et aux œuvres expressionnistes de la collection Merzbacher. Des artistes modernes et contemporains qui expriment non seulement la dette qu’ils ont envers Van Gogh, mais qui influencent aussi par leur travail la manière dont le public perçoit aujourd’hui, et percevra demain, la peinture de Van Gogh.

David Hockney : 

Hockney est l'un des représentants les plus célèbres du pop art. Au milieu des années 1960, il s'installe aux États-Unis, où il développe un style pictural plus réaliste. En 2018, son tableau Portrait of an Artist (Pool with two figures) (1972) a été vendu aux enchères pour la somme de 90 millions de dollars, un record pour un peintre vivant. Hockney est considéré comme l'un des plus grands artistes des cent dernières années.

Catalogue :

Le catalogue « Hockney – Van Gogh. Les joies de la nature » retrace le processus de création des paysages monumentaux de Hockney. Ses peintures sont mises en regard avec les paysages de très grands formats de Vincent van Gogh. Dans un entretien unique, le peintre évoque ses inspirations et son plaisir inépuisable à observer le spectacle de la nature, qu’il partage avec Van Gogh.

Auteur : Hans den Hartog Jager. Disponible en néerlandais et en anglais, 176 pages, nombreuses illustrations, 29,95 €.

Une publication du musée Van Gogh en collaboration avec les éditions Tijdsbeeld.

Diffusion aux Pays-Bas : Rubinstein. Coédition anglaise : Thames & Hudson, Londres/New York.


Parcours audioguidé commenté par Hockney :

Un parcours audioguidé spécialement conçu pour l’exposition, et partiellement commenté par Hockney lui-même, conduit le visiteur à travers les salles. Le temps de différentes visites guidées (en six langues), nos guides montrent les analogies entre Van Gogh et Hockney. Des ateliers de peinture et des ateliers libres sont également dédiés à l'exposition. Le 10 mars, Hans den Hartog Jager, auteur du catalogue, donne une conférence sur la parenté entre Van Gogh et Hockney. Tous les derniers vendredis du mois, le musée Van Gogh est ouvert jusqu'à 22 heures et propose à ses visiteurs un programme spécial autour de l’exposition intitulé « Vincent op Vrijdag ». La soirée spéciale « Vincent op Vrijdag » du vendredi 29 mars sera placée sous le signe de Hockney – Van Gogh.

Avec le généreux soutien de :

L’exposition « Hockney – Van Gogh. Les joies de la nature » est rendue possible grâce au soutien du ministère de l’enseignement, de la culture et des sciences, de BankGiro Loterij, Van Lanschot, Fonds 21, Mondriaan Fonds, Dümmen Orange, Hull & East Yorkshire et Stichting Zabawas.

FOOT ET MONDE ARABE La révolution du ballon rond - Du 10 avril au 21 juillet - à l'Institut du Monde Arabe

L’Institut du monde arabe, à partir du 10 avril 2019, consacre sa nouvelle exposition temporaire au sport le plus populaire du monde : le football.

Dans une scénographie immersive le visiteur découvre - à la manière d’un joueur entrant sur un terrain de foot - 11 épopées humaines de joueurs et de supporters dans le monde arabe : l’équipe du Front de Libération National de l’Algérie, le célèbre joueur Larbi Ben Barek, l’essor du football féminin en Jordanie ou encore la ville du Caire comme capitale du football…

Quelle est la place du foot dans les sociétés arabes ? Quel rôle jouent les pays du monde arabe au sein de la planète foot ? Qui sont les grands acteurs de ce sport ?

Autant d’angles inédits abordés dans l’exposition pour raconter des histoires du football et apporter une clé de compréhension des enjeux politiques et sociaux structurant le monde arabe depuis le début du 20ème siècle.

LES ONZE TEMPS FORTS DE L’EXPOSITION
Larbi Ben Barek, une légende du football | Le FLN : l’équipe de l’Indépendance | Le Nejmeh SC : le football au coeur du Liban | 1998-2018 : d’une étoile à l’autre | Le football féminin : l’exemple en Jordanie | Le Caire, et le football, entre passion et déraison | Palestine, le football malgré tout | Objectif Qatar 2022 | Les ultras et les Printemps arabes | Le Paris Saint-Germain, au-delà du sport | Le XI de légende du monde arabe.

Accord avec la New York University :
Fonds d’archives photographiques C.T. Loo au MNAAG

Suite à un accord inédit entre le musée national des arts asiatiques – Guimet et l’Institut des Beaux-arts de l’Université de New York, un ensemble exceptionnel ayant appartenu au grand marchand d’art asiatique C.T. Loo et son bras droit Francis Caro vient de rejoindre tout récemment le MNAAG. Riche de quatre mille négatifs photographiques originaux, plusieurs milliers de lettres et fiches papier qui documentent l’activité de figures majeures du commerce d’art asiatique pendant la première moitié du 20e siècle, ce fonds d’archives est le plus important concernant l’art asiatique. Il permettra de mettre en place d’importants programmes de recherches.

Ce groupe sans pareil comporte plus de quatre mille négatifs souples ou sur plaques de verres inédits, les fiches détaillées des pièces ayant transité par la galerie C.T. Loo, ainsi que des milliers de correspondances entre le marchand et les collectionneurs privés, directeurs et conservateurs de musées. Utilisées à des fins de recherche non commerciale, ces archives exceptionnelles permettront de mieux suivre la formation des grandes collections d’art asiatique dans le monde et le parcours détaillé des œuvres qui passèrent dans les mains du Kahnweiler de l’art asiatique. Les objets d’art et d’archéologie chinois ainsi que la grande statuaire chinoise et khmère forment l’essentiel des œuvres couvertes.

Grand expert et marchand d’art chinois établi entre Shanghai, Pékin, Paris et New York, Ching Tsai Loo, plus connu en Occident sous le nom de C.T. Loo (1880 - 1957), était issu d’une lignée modeste de tisseurs de soie, d’un petit village au nord de la province de Zhejiang à 300 km de Shanghai. Par son extraordinaire talent, il devint le plus grand marchand d’art asiatique de son époque. Il créa un nouveau goût, là où l’Occident ne connaissait que les « chinoiseries » – ces bibelots étranges et abâtardis mis à la mode par les frères Goncourt. Dans sa pagode parisienne ou sa galerie new-yorkaise sur la Cinquième Avenue, Européens et Américains découvrent le « véritable art chinois » : la grande statuaire, les fresques bouddhiques, les jades et bronzes archaïques. Figure de dandy savant, il a contribué, par son action et son destin exceptionnels, à diffuser largement l’art extrême-oriental en Occident, à former les plus belles collections d’art chinois en mains privées et à développer les collections des grandes institutions.

Un important travail de numérisation sera conduit afin de préserver au mieux ces archives et de pouvoir mettre en œuvre des partenariats avec l’appui d’institutions de recherches en histoire de l’art.

Cette opération majeure pour le MNAAG a été facilitée par Géraldine Lenain, directrice internationale de l’art d’Asie chez Christie’s, présidente de la société des amis du musée Guimet, spécialiste reconnue de C.T. Loo, sur lequel elle a consacré de longues recherches et l’ouvrage qui fait référence - Monsieur Loo, le roman d’un marchand d’art asiatique.

EXPOSITION : Le marché de l'art sous l'Occupation 1940-1944 Du 20 mars au 3 novembre 2019 au mémorial de la Shoah

Vente aux enchères. Paris, galerie Charpentier, juin 1944. ©Lapi/Roger-Viollet.

« Cette exposition est le résultat d’une longue enquête menée en Europe mais également aux États-Unis, et grâce à des archives jusque là inexploitées, le récit scénographique dresse un panorama précis du marché de l’art sous l’Occupation. À travers les nombreux documents se déploie une galerie éloquente de protagonistes, que ces derniers soient marchands, commissaires-priseurs, experts ou bien encore conservateurs de musées.

Pour bien comprendre le rôle de chacun, on entre dans le lieu de leurs agissements : galeries d’art parisiennes, salles de ventes aux enchères à Paris mais également à Nice.

C’est aussi l’occasion de rendre hommage au destin tragique de galeristes juifs victimes de « l’aryanisation » du monde de l’art et de souligner l’importance du pillage et de la spoliation artistique des familles juives. En présentant mes travaux de recherches au Mémorial de la Shoah, ceux-ci revêtent une charge symbolique forte, de même qu’ils démontrent la nécessité pressante de porter le sujet au grand public. »


Emmanuelle Polack,

commissaire scientifique de l’exposition

Dès leur prise du pouvoir en 1933, les nazis jettent les bases de

l’« aryanisation », leur politique de dépossession des entreprises appartenant aux Juifs, tant pour des raisons idéologiques qu’économiques. En France dès la promulgation du Statut des Juifs du 3 octobre 1940, certaines professions sont interdites à la population définie par ce texte de loi.

À compter de l’été 1941, sur l’ensemble du territoire français, les administrations françaises confisquent entreprises, biens immobiliers, financiers et œuvres d’art appartenant aux Juifs de France. Leurs comptes en banque sont bloqués tandis que les Juifs arrêtés voient leur biens confisqués à l’entrée des camps d’internement français.

Dépouillés de leurs biens, victimes d’une double législation, nazie et du gouvernement
de Vichy, les Juifs de France se voient exclus de tous les pans de la vie politique, sociale et économique, en préambule à leur élimination physique. Le pillage des biens et la spoliation ont contribué à fragiliser et à marginaliser les Juifs de France. Privés de ressources et des moyens qui leur auraient permis de fuir, des milliers de Juifs sont pris dans la masse des arrestations, de l’internement, puis de la déportation.

Dans le même temps, pendant l’Occupation entre 1940 et 1944, le marché de l’art est florissant en France. Une véritable « euphorie » touche tous les circuits traditionnels de transfert des œuvres d’art : ateliers, galeries et maisons de vente aux enchères publiques. Tous s’approvisionnent à Paris, où plus de deux millions d’objets transitent entre 1941 et 1942. Ces ventes, trafics et échanges d’objets réalisés parfois à des prix élevés ne sont pas sans conséquences sur la destinée des œuvres appartenant aux familles juives persécutées par la législation d’exception des ordonnances allemandes et des lois de Vichy. Les lois discriminatoires frappent également certains marchands juifs qui voient leurs commerces ou galeries « aryanisés ».

Pour la première fois, une exposition dresse un panorama historique et artistique en interrogeant les dessous sombres du marché de l’art français. Sous le commissariat scientifique d’Emmanuelle Polack, l’exposition retrace le chaos inhérent à cette situation historique à nulle autre pareille dans l’Histoire française, le long d’un parcours incluant des exemples concrets, des documents historiques inédits et de véritables œuvres d’art spoliées puis rendues à leurs propriétaires à l’issue de longs combats juridiques.

Des tableaux de John Constable, de Thomas Couture ou encore de George Romney, témoins de leurs pérégrinations et présentés pour la première fois à Paris, clôturent le parcours. L’occasion pour les chercheurs de Provenance d’expliciter leur méthode et d’aider, autant que faire se peut, les familles désireuses d’obtenir des informations sur la disparition d’objets culturels sous l’Occupation.

Commissaire scientifique : Emmanuelle Polack,docteure en Histoire de l’art, auteure de Le marché de l’art sous l’Occupation 1940-1944, (Éditions Tallandier, 2019)

Commissaire et coordinatrice : Marie-Edith Agostini, Mémorial de la Shoah

RESIDENCES D’ARTISTES 2019
3e cycle - année 2
Carte blanche à des plasticiens au sein des manufactures de la maison Hermès 


En 2019, dans le cadre de son troisième cycle de Résidences d’artistes, la Fondation d’entreprise Hermès accueille les plasticiens Guillaume Poulain, Chloé Quenum et Yuhsin U Chang.


Depuis 2010, la Fondation d’entreprise Hermès invite chaque année des plasticiens, parrainés par des artistes confirmés, à explorer des savoir-faire d’exception dans le cadre de résidences au sein de manufactures de la maison Hermès, principalement en France.

Véritable carte blanche en matière de création artistique, le programme de Résidences d’artistes a pour ambition la production d’oeuvres inédites réalisées à partir de matériaux singuliers (soie, cuir, argent, cristal…), en interaction avec les artisans. Accueillir les plasticiens dans un contexte différent, leur proposer de déplacer leurs pratiques respectives, constitue une expérience propice à une aventure artistique exclusive et atypique. Chaque artiste en résidence produit deux exemplaires de chacune des oeuvres réalisées sur place : l’un demeure son entière propriété, tandis que l’autre est conservé par la Fondation afin d’être présenté dans les manufactures ou dans le cadre d’expositions.

La fin du premier cycle du programme, d’une durée de quatre ans, a ainsi été marquée par l’exposition « Condensation » qui s’est tenue en 2013 au Palais de Tokyo (Paris), avant de circuler dans les espaces d’exposition de la Fondation, au Forum à Tokyo et à l’Atelier Hermès à Séoul ; le deuxième cycle du programme, d’une durée de trois ans, s’est conclu quant à lui en 2017 par l’exposition « Les Mains sans sommeil », au Palais de Tokyo (Paris). Les oeuvres réalisées au cours de ce cycle ont également été présentées au Forum, à Tokyo, en deux expositions successives entre septembre 2018 et janvier 2019.


Les parrains de ce troisième cycle — d’une durée de trois ans — du programme de résidences, sont les artistes Michel Blazy, Isabelle Cornaro et Françoise Pétrovitch.

Les artistes accueillis en résidence à l’occasion de la deuxième année de ce cycle, sont Guillaume Poulain, Chloé Quenum et Yuhsin U Chang.

Exposition Habillez l'Opéra  Ateliers et costumes de l'Opéra de Paris du 25 mai - 3 novembre 2019 au Centre national du costume de scène de Moulins

L’Opéra de Paris fête son 350ème anniversaire ! À cette occasion, le Centre national du costume de scène présente une expo ition exceptionnelle consacrée à l’histoire du costume dans ce théâtre, de l’ouverture du Palais Garnier en 1875 jusqu’aux productions actuelles de l’Opéra Bastille.

Conçu comme un vaste panorama, le parcours est organisé de façon chronologique et s’articule autour des grands courants esthétiques du ballet et de l’opéra au cours des XIXe, XXe et XXIe siècles. Costumes, photographies, archives, vidéos, maquettes… évoquent la création lyrique et chorégraphique à travers les grands succès du répertoire de l’Opéra national de Paris.

Une sélection de plus de 150 costumes, soit conservés dans les collections du CNCS, soit provenant du répertoire actuel du Palais Garnier et de l’Opéra Bastille illustrent le parcours de l’exposition. Cette grande fresque scénique met à l’honneur la créativité des costumiers qui ont incarné ces évolutions, le savoir-faire des ateliers de couture qui les ont accompagnés, et les directeurs qui ont programmé les spectacles et choisi les équipes artistiques. 

Ludique et immersive, la scénographie d’Alain Batifoulier et Simon de Tovar propose une véritable plongée au coeur de l’univers de l’Opéra de Paris, soit dans l’opulence et l’ampleur historique du Palais Garnier, soit dans la force technologique de l’Opéra Bastille. 

Tout au long de la durée de l’exposition Habiller l’Opéra, l’espace permanent dédié à Rudolf Noureev se mettra aux couleurs de cet hommage. Le parcours, qui présente des aspects de sa vie personnelle et artistique, sera essentiellement consacré à ses liens avec l’Opéra national de Paris, dont il fut de 1983 à 1989 le directeur de la danse.

Salon de la photographie  Du 10 au 30 avril 2019 à la Mairie du 13e

Pour sa deuxième édition, le Salon se déroulera du 10 au 30 avril 2019, avec dans la programmation : expositions, conférences, visites guidées, animations... 

 

Les informations sont issues des communiqués de presse. Pour tout renseignement complémentaire, merci de vous adresser à la structure concernée.

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